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 D'Endroit Glauque à Terre du Salut [PV July]

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Inger K. Brandsen
A Superhero, just like Human Torch ♨
Inger K. Brandsen
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• Date d'inscription : 24/02/2012

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MessageSujet: D'Endroit Glauque à Terre du Salut [PV July]   D'Endroit Glauque à Terre du Salut [PV July] EmptyMer 12 Sep - 20:44

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D'Endroit Glauque à Terre du Salut

{Feat. July Von Hallen & Inger K. Brandsen}

Un frisson lui parcourut l'échine. Inger venait d'avoir froid dans le dos, comme si un esprit était soudain passé à côté d'elle, le courant d'air qui le suivait la frôlant. Enfin, c'était comme cela qu'elle interprétait les choses. Parce qu'un esprit, elle n'en avait jamais vu. C'était à peine si elle y croyait. Alors savoir ce qui se passait si l'un d'entre eux la touchait... C'était tout juste impossible pour elle. Seule son imagination pouvait la guider vers cette idée saugrenue.

La Danoise jeta un coup d’œil derrière son épaule tandis qu'elle accélérait le pas. Elle avait un mauvais pressentiment. Le genre qui vous colle à la peau et vous empêche tout bonnement de garder votre calme. Elle se sentait observée. Comme si quelqu'un ne la quittait pas un seul instant des yeux en ce moment même. Comme si quelqu'un la suivait. Cette seule pensée guida son regard sur tout ce qui l'entourait, mais elle ne vit rien, absolument rien. Mise à part la foule qui l'encerclait.

La jeune fille remontait la rue marchande, sa foule bien fournie lui apportant protection en cas de pépin. Elle aurait du être rassurée par cette présence protectrice, qui l'encerclait et formait une sorte de bouclier autour d'elle. Mais pourtant, cette désagréable sensation qui ne l'avait quittée depuis qu'elle était sortie du Centre des Spectacles l'empêchait de se détendre. La marée humaine dans laquelle elle nageait avait un gros inconvénient. Parce qu'ainsi suivie, entourée, bousculée, elle ne pouvait pas voir s'il y avait quelqu'un en particulier qui lui collait au train avec des intentions mauvaises. Non, décidément, elle ne pouvait pas se rasséréner. Le pressentiment était bien trop fort.

Tout ce qu'elle voulait, c'était partir loin et semer son éventuel poursuivant.

Alors, elle tourna à la première intersection qui se présenta à elle, bien plus vide que la rue principale, et se mit à courir. Slalomant comme elle pouvait dans le véritable dédale que constituait la ville. Et jetant régulièrement des regards en arrière pour s'assurer qu'elle n'était pas suivie.

Et malgré toutes ses précautions, il lui semblait entendre d'autres pas que les siens. Comme des échos trop nombreux. La rouquine tenta de s'arrêter pour voir, mais tout bruit s'estompa d'un coup. Lui démontrant qu'elle était seule. Et pourtant, elle ne le croyait pas une seule seconde.

La course reprit sans attendre. Haletante. Épuisante. Et pourtant sans répit. La direction que prenait Inger était aléatoire, n'ayant pour but que de la perde en espérant disparaître de la circulation. Momentanément bien sûr. Mais suffisamment longtemps pour dissuader quiconque de la chercher.

Ce ne fut que lorsqu'elle sentit une humidité soudaine et que ses pieds s'enfoncèrent quelque peu dans le sol qu'elle se mit à faire attention au décor. Elle avait quitté la ville. Pire encore, elle s'était égarée dans l'endroit le plus glauque et le moins reluisant de tout Tamashi no Higan.

Le Cimetière.
L'endroit où les morts finissaient tous enterrés à même le sol.
Le lieu où elle finirait sans doute très bientôt si son imagination ne lui jouait aucun tour. Si elle était bien suivie. Et si son stalkeur était bien aussi horrible qu'elle ne le pensait.

Le brouillard qui flottait en ces lieux, comme une continuité de celui qui dominait les eaux du lac, empêchait de voir à plus de cinquante mètres. Tout ce qui s'offrit à ses yeux furent des tombes, recouvertes de végétations. Un endroit angoissant où un silence pesant l'oppressait. Jusqu'à ce qu'une voix aux intonations significatives vienne le rompre.

« C'est gentil de t'être isolée, tu nous facilites bien la tâche ! »
Diable ! Mais pourquoi était-elle venue jusqu'ici ? Qu'est-ce qui lui avait pris de s'éloigner autant de la population et des témoins ? Allait-elle mourir ?

Inger déglutit avec peine et se retourna pour faire face à ses poursuivants. Ils étaient deux. Le premier avait une belle balafre sur la joue et un bandeau rouge venait retenir ses épais cheveux blonds. Il la regardait avec un sourire ampli de sadisme, et son côté baraqué donnait un air encore plus menaçant à cet inconnu. Chose qui lui arracha un frisson d'effroi.

Le deuxième, bien plus envahi par sa colère qu'autre chose, ne lui était pas inconnu. Il ne lui fallut guère plus de temps pour le reconnaître. Lui. Ce type qu'elle avait défié au poker et avait complètement plumé dans le Centre ville. Enfin, son argent, elle le lui avait laissé. L'adolescente n'avait fait que prendre un des bijoux qu'il vendait en trophée. S'il était là, accompagné d'une brute, c'était bien parce qu'il voulait récupérer son bien.

Elle s'était à nouveau foutue dans la merde. Poisse.

« Rends-moi le bijou que tu m'as volé ! Et tout de suite ! »
Voilà qui confirmait ses craintes. Mais elle n'avait rien volé. Elle avait juste gagné quelque chose...

Inger recula tandis qu'une goutte de sueur perla sur son front. Ses yeux allaient du brun au blond, qui s'était appuyé sur une stèle en la regardant. Voyant qu'il avait toute son attention, musclor passa la langue sur ses lèvres et lui adressa un sourire mauvais.

Prenant son courage à deux mains et ne voulant pas passer pour une tapette, la Danoise fronça les sourcils et se mit droite, pour montrer qu'elle faisait face avec courage. Puis elle lâcha quelques mots, tentant d'y mettre toute sa conviction et son assurance. Sans grand succès.

« Euh... Sinon quoi ? »
Le joueur de poker haussa un sourcil surpris avant de faire un signe de tête à son acolyte. Ce dernier parut ravi et donna un gros coup de poing dans la pierre tombale qui lui servait d'accoudoir. La roche vola en éclat sous l'impact avec fracas. Inger sursauta violemment et regarda le blond d'un air médusé. Oulalala ! Elle était décidément très mal. Ce type semblait avoir une force herculéenne. Il briserait ses os sans aucun problème.

« Sinon, voilà ce que tu vas devenir ! »
Oui, elle allait mourir.


Spoiler:
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July Von Hallen
†Death & Bloody Mystery~†
July Von Hallen
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MessageSujet: Re: D'Endroit Glauque à Terre du Salut [PV July]   D'Endroit Glauque à Terre du Salut [PV July] EmptyVen 14 Sep - 22:25

Ah la belle matinée…. TOUTE MOCHE ! C’était le bordel ! Et pas uniquement dans sa chambre. C’était le bordel partout !!! Et il fallait tout nettoyer ! July n’était pas du tout d’humeur du coup. Comment son propre majordome avait-il pu OUBLIE de remettre le manoir en ordre ?! Et de passer un coup de balais et de serpillère et de chiffon et de cirage dans chacune des pièces !!! Même le laboratoire de son petit Fyfy était un bazard !!! Fyfy, elle le laissait dormir, il avait fait nuit blanche, mais par contre, elle allait voir son majordome pour lui remettre les pendules à l’heure !!! Elle maugréa contre Painycilyn et marcha d’un bon pas, tapant du pied sur le parquet, l’air terrible jusqu’à la porte du bureau de ce dernier. Elle défonça la porte et le retrouva endormi dans son fauteuil. QUOI ?! Il se moquait d’elle là ?!! Elle s’énerva contre lui, et le prenant par l’oreille, elle l’envoya au travail. Et pendant quatre bonnes heures, elle le surveilla, lui disant que là il fallait plus frotter, qu’il y avait encore de la poussière ici, et qu’à cet endroit ci il y avait encore pleins de traces… Bref, elle lui fit subir la punition de la perfection.

Une fois cela fait, elle prit son petit déjeuner, pris sa douche et s’habilla. Il était temps maintenant de faire le tour des malades de la matinée. Elle décida de partir au travail sans Maurfyn. Elle avait déjà prévu les fois où elle devait se passer de lui et avait confectionné un double du parapluie parlant. Sauf que la doublure ne parlait pas, vu que c’était un vrai parapluie. Puis ce n’est perceptible de personne en plus haha. Armée de sa malette et de son parapluie, elle alla donc au travail. La journée était longue. Très longue. Elle du même manger en cours de route pour reprendre des forces. C’était fou comme les vieux à Tamashi l’appelaient souvent pour rien…

C’est donc en début d’après-midi, qu’elle pu reprendre le chemin vers le cimetière. Il lui fallait faire le tour des lieux pour régler les petits détails des tombes et des enterrements fait la veille par Maurfyn. Il fallait que tout soit parallèle, vertical et surtout ! SURTOUT ! En TRES bon état. Et puis il fallait être là pour éviter qu’un petit rigolo s’amuse à péter une pierre tombale. Sinon il allait prendre cher…. Très cher… Limite le parapluie dans le – BREF ! C’est donc en sautillant –presque- qu’elle rentra chez elle. Elle abandonna sa blouse blanche pour rester en robe à froufrou violet foncé avec chaussettes rayées et petites chaussures à petit talons –tout est petit haha.

Toujours armée de la doublure muette de Maurfyn, ouverte pour se protéger du soleil – un chouillat-, elle se mit donc à arpenter les allées du cimetière. Tout alla très bien. Elle chantait, sautillait, remettait en place ce qui était un peu penché, remplaçait les plantes fanées, tout ça tout ça. Et puis du bruit vers l’entrée sud du cimetière l’interpela. Discrètement, s’aidant du brouillard, elle s’approcha en passant par le petit muret, surplombant alors la scène qui se déroulait sous ses yeux. Agenouillée là, elle remarqua une fille rousse en mauvaise posture. Hum… Une morte dans son cimetière… Ca serait le comble ça tiens… Mais vu la taille du colosse blond moche qui se trouvait face à la demoiselle en détresse, ça n’allait pas vraiment l’étonner. Et l’autre, l’ami du colosse, avait l’air si débile qu’elle le voyait bien mourir simplement parce qu’il se serait pris une grosse pastèque sur la tête. Elle se retint de rire à l’image qu’elle venait d’avoir dans la tête, mais un petit sourire fin vint illuminer son visage…. Quelques minutes avant d’entendre un son désagréablement désagréable résonner dans ses oreilles.

Avait-elle bien entendu ? Oui…. Elle ne pouvait pas se tromper… Et puis son regard doré, perçant aisément l’épaisseur du brouillard humide, ne pouvait la tromper non plus… Le colosse avait commis l’irréparable devant le maître des lieux… Que voulez-vous qu’il arriva ? Une colère sourde et une envie de meurtre masquée par un désir de sadisme apparut dans la poitrine et la conscience de July. C’est donc en ouvrant son parapluie qu’elle dissipa le brouillard. Se tenant debout sur le muret, le regard froid, terriblement glaçant, cauchemardesque et donnant des frissons, qu’elle s’adressa aux deux troubles fête :


« « Qui ose ainsi troubler le repos éternel des âmes mortes de Tamashi no Higan ? Mes yeux ne peuvent me mentir, mes oreilles ne peuvent me trahir. Vous, deux idiots non invité et maintenant point accueillis avec bienveillance, venez de commettre une chose que moi, le Maître des Lieux, n’acceptera jamais. »

Sa voix se voulait aussi résonnante que si elle avait dit ces mots dans une caverne. C’était aussi comme si l’atmosphère était devenue lourde et pesante. Comme si même s’il faisait beau, un grondement dans le ciel s’était fait entendre. L’idiot eut peur et voulu prendre ses jambes à son cou.

« AH !!! VITE !! CASSONS NOUS ! »

Dommage pour lui, July avait quitté son poste et malgré sa petite taille, elle en imposait. Elle se tenait donc maintenant, entre la sortie et l’idiot. Le parapluie ouvert au-dessus de sa tête, formait une ombre terrifiante qui ne laissait voir que son sourire indescriptible : fin, large, plein de malice. Un rire léger s’échappa de ses lèvres.


« Où crois-tu pouvoir aller ?? Hum ??? Ah dommage pour toi, j’ai eu une vision. Tu vas mourir bêtement. Ton accolyte surtout. Enfin… lui c’est bête ce qui va lui arriver. Perdre un bras alors que l’on est forgeron ce n’est pas très intelligent fufufufu~ »

Elle ferma son parapluie d’un coup, et d’un geste rapide, elle frappa l’idiot : elle lui mit le parapluie dans le ventre, puis elle le frappa sur la tête. Le forgeron blond et baraqué s’énerva alors :

« HEY ! GAMINE ! QU’EST C’QUE T’AS FAIT A MON POTE ! T’VAS MORFLER ?! »

Il se précipita sur elle, mais July n’en tint même pas compte. Son visage devint un peu plus sombre.


« Gamine ???? Morfler ??? Je crois que tu n’as pas compris. »
Sa main arrêta le bras qui allait la frapper. Et d’un sourire sadique, elle le lui tordit. Le blond hurla de douleur, l’implorant pour qu’elle le lâche.

« Te lâcher ? HAHAHAHAHA !!! » Elle ria si fort et de façon si machiavélique que même des oiseaux quittèrent leur nids. « Je n’ai même pas encore fait ma punition…. Je ne vais pas te couper le bras, mais c’est tout comme~ »

Elle le tira vers la pierre tombale cassée, posa le bras dessus, ramassa une pierre par terre et cassa simplement le bras de l’armoire à glace dessus.

« Ca fait mal n’est-ce pas ? Se faire casser un bout de soi, ça fait mal n’est ce pas ? Eh bien sache ceci : ton corps est comme une maison. Si quelque chose est cassé, la maison a du mal à tenir debout. La tombe c’est pareil. Brise une nouvelle fois une tombe et ce n’est pas le bras que je vais te casser la prochaine fois…. »

Elle le laissa alors partir avec son ami K.O, puis elle jeta un coup d’œil navré à la tombe. « Ah… Mon pauvre petit Daniel. Tu n’as plus de toit. M’enfin ne t’en fait pas, Maurfyn réparera ça~ » Elle sourit à la tombe puis tourna son attention vers la rousse. Ah zut…

« Oh… » Elle l’avait oubliée. « J’imagine que je t’ai choquée par mon comportement hum ? » Ouais, elle lui demandait même pas son nom. Mais elle lui sourit amicalement : « Je crois tout de même t’avoir tirée d’un sale pétrin~ Qui sait comment tu serais morte ! Mais ne t’en fais pas ! De toute manière, tu n’aurais pas pu mourir, vu que je déteste qu’on saccage mon cimetière de la sorte~ »
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